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Si tu as l’ouïe fine
Ecoute l’appel, écarte les loups
Ceux-ci hurlent à la mort,
Il n’y aucune jeunesse en eux.
Ce à quoi je te convie,
Ne se convoie pas,
Ne se désire pas,
Personne pour s’en languir.
Débarrasses-toi de tes peaux mortes,
Les abords du Séléné t’attendent.
Peu d’espoir sous les algues
Car sans se languir plus encore, viens…
L’attente n’en a été que trop longue.
Alain, 31 décembre 2013
Séléné = satellite de Pluton
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Se départir des vapeurs du lac,
De l’attente des vestales investies par leurs chants,
Alors, nous sentirons la fraîcheur du jour nouveau,
Celui qui sans peine s’installe sur les flots.
Neptune et son trident allongé nous attend,
Le jour s'est levé sur un ciel clair rosissant.
Agréable lieu d'apaisement le lac clapote,
Vaguelettes reposantes pour la femme qui canote.
Son âme se délite avec bonheur
En ces lieux sans réelles frontières,
Tel un esprit quand il respire si tranquille
Restent quelques destins lovés dans un fin écrin.
Alain/Morganne, 10 janvier 2014 - poème à quatre mains
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Tu descends la rue de l’enfance
Laissant ses lambeaux en belle insouciance,
Toi que j’ai connue si belle, si plein de connivence,
En ressortiras-tu plus belle émeraude ?
Les flancs affinés, en silhouette si gracile,
Ton ombre ne lui fait pas justice,
Ton teint pâle ajouré de fine nacre
Comme sorti de la palette d’un peintre de cour.
Alain (spock27) -30 décembre 2013
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