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Vous étiez en l’état d’oraison silencieuse,
L’âme ruisselante dans jaillissement ardent,
Etonnée de cette nouvelle piété,
Dans l’ombre millénaire.
Les gestes rituels qui se fondent
Et nous échappent perdent de leur féconde,
De leurs racines qui font sens.
Pourtant jamais floraison n’a été si belle
Ainsi cueillie par celui qui s’éprend ;
Nettoyant les esprits des cendres
D’un hiver austère.
Alain, 10 février 2014
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Je pensais à vous durant des heures de pourpre,
Désolé de vous troubler par ces quelques mésententes ;
Pourriez-nous un jour ajouter de la paix à la grâce.
Je ne sais, tant le cœur est lourd de n’être pas partagé ;
Les mots alors de si fins deviennent si lourds et si vains.
Les discours si ourlés ne feront alors que voltiger.
Où se trouvent et la peine et les amours
Quand tout s’évapore dans un destin non tressé.
C’est l’histoire en somme d’une fenêtre close à l’éternel…Alain, 9 février 2014
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Rien n'arrête une larme
Ni l'amour de la mère
Ni la caresse fraternelle,
Tu coules telle la première source.
Loin ici des flots paisibles
Les souvenirs d'enfance en rien n'atténuent
Les plaines par le passé parcourues,
Que dans tes herbes fraîches je ne repose,
Comme une page blanche d’une vie à venir.
Je voudrais dans ton jardin éternel
Mon âme y entrepose; mais la porte,
Mais cet antre tant convoité
M'apparaît si clos; c'est pourquoi,
Je répète, que rien n'arrête la larme.
alain, 2 février 2014 - Poème hors challenge
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Sous les auspices d’un vol d’oiseau doré,
Tu t’autorises une légende filée de soie,
Ourlée des larmes de nymphes
Que tu aurais priée dans ce lointain pavillon.
Pourrais-tu vraiment déchoir petit poète,
Toi qui déjà par ta conduite s’est tant fourvoyé,
Dans de sombres demeures où demeure la soif
Qu’aucun vers ne pourrait étancher.
Oui l’ont t’a vu plus d’une fois
Voûté sur la vase des mots,
Les doigts pianotant une mélodie
Par toi seule connue.
Alain/Spock27, 2 janvier 2014
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Suivant une source des Célèbes,
Ivre d’une vie qui nous échappe un peu,
Nous consignons la vaine vie
Dans de livides carnets.
A l’ombre de jolies solives,
Echappant un instant aux rues trempées
DCélèves = Ile indonésiennee lumière parfois bien cruelle,
Nous nous ensevelissons, frais repos.
La tête tout vidée, tranquilles et sans rêve,
Nous plongeons dans la sainte écriture,
Ivres de mots dépouillés de tout faste,
En grande recherche, pour toujours.
Spock27, 1er janvier 2014
Célèbes, île indonésienne
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